Le mot de la semaine
par Bernard Cadeau, le 5 oct. 2020
Bonjour Thomas,
Cette semaine, je vais tenter de vous éclairer (même si vous n’en avez pas besoin !), avec bougies et chandelles.
Quel rapport me direz-vous avec notre sujet du jour et notre invité ?
Eh bien j’y arrive : nous parlons ventes aux enchères ou plutôt adjudications immobilières ; oui il y en a, soit au tribunal de grande instance, soit avec les Notaires. Bien que minoritaires, elles sont une forme différente de ventes immobilières.
Elles se pratiquent à la bougie, ou sont encore appelées ventes à la chandelle ; Nos cousins Québéquois parlent quant à eux de vente à l’encan.
Sachez également que dès 1859, les très célèbres ventes aux enchères des vins des hospices de Beaune, s’effectuaient à la bougie, mais c’est aujourd’hui révolu.
Alors soyons précis :il s’agit d’une vente aux enchères classique, la bougie servant à déterminer la dernière enchère. A chacune des enchères une bougie est allumée ; si elle s’éteint sans nouvelle enchère, une seconde bougie est allumée, puis une troisième : à son extinction (c’est le dernier feu), le dernier enchérisseur est déclaré adjudicataire. Le suspense est parfois entretenu par les enchérisseurs qui attendent parfois le fameux dernier feu pour monter l’enchère !
Bien sur les bougies sont dimensionnées afin que le temps de combustion soit réduit (de l’ordre de 30 Secondes)
Les bougies sont dorénavant le plus souvent remplacées par des signaux lumineux ou sonores…
Adieu la poésie !